mercredi 6 novembre 2019

Clôtures CAC, DJIA du mercredi 6 novembre 2019

CAC

Cours5 866.74Variation+0.34 %
+ Haut5 876.27+ Bas5 838.40
Ouverture5 847.61Clôture J-15 846.89
Capitaux traités2.3 MD

DJIA

Cours27 492.56Variation-0.00 %
+ Haut27 526.05+ Bas27 407.81
Ouverture27 502.74Clôture J-127 492.63
Capitaux traités237 905 665
Dès la clôture terminée, le DJIA  a 17:42 perdait -0.32% les premiers signes d'un recul...à suivre car en cas de problème bancaire, on ne sera pas prévenu à l'avance, mais pour l'instant je ne constate aucune anomalie à part les nombreuses alertes répétitives sur les banques les plus fragiles, d'après les rumeurs du Net : Aux US : Wells Fargo et Bank Of America, en Europe Deutsche Bank et Société Générale  faut rester vigilant après les failles dans les Repo et obligation des BC's de soutenir certaines banques depuis début septembre, avec des records, mais bon ça peut encore durer longtemps...
Pour la mise en bourse demain de FDJ il faut se rappeler la déconfiture des actons EDF, il serait AMHA dangereux de se précipiter hors scalpeurs avertis.
Bonne soirée.

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  1. PARIS (Agefi-Dow Jones)--Le rendement de l'OAT à 10 ans est revenu mercredi, pendant quelques minutes, à 0%. C'est près de 45 points de base (pb) de hausse par rapport à son plus bas de -0,435% cet été. L'ensemble des taux longs en zone euro mais aussi américains et japonais ont rebondi au cours des deux derniers mois, rappelant aux investisseurs le Bund tantrum de début 2015, quand le rendement à 10 ans allemand avant bondi de 0,05% à plus de 1%, soufflant un vent de panique sur le marché. Cette fois le Bund est passé de -0,71% à -0,3% et le T-Note à 10 ans de 1,46% à 1,82%.

    En terme de performance, une remontée des taux de 40 points de base équivaut à environ une perte de 4% vu le niveau élevé de la duration, proche du maximum en raison des taux bas. "Perdre 4% sur le Bund en seulement deux mois est un vrai choc", souligne Bernard Aybran, responsable de la multi-gestion chez Invesco. Toutefois ce dernier rappelle que les rendements sont juste revenus à leur niveau de cet été avant que le regain de tension entre la Chine et les Etats-Unis et l'effondrement des PMI manufacturiers ne précipitent les taux vers des plus bas. Depuis le début de l'année les portefeuilles obligataires affichent encore des gains solides.

    Depuis fin août, moment où les taux longs ont atteint leurs points bas, la perte pour l'ensemble des dettes en zone euro est de 1,9% mais elle reste positive de 6,9% depuis le début de l'année (indice Bloomberg Barclays Euro Aggregate). Axel Botte, stratégiste chez Ostrum AM, constate une contreperformance de la partie longue de la courbe (10 ans et plus). Ainsi, sur l'OAT, la partie longue accuse une perte de 5,7% depuis fin août pour -3% sur l'ensemble de la courbe. Mais depuis le début de l'année les dettes long terme affichent toujours un gain de 15,3%.

    "La dette périphérique a mieux résisté que la dette core en raison de ses rendements plus élevés", indique Axel Botte. "Beaucoup de gestions y sont surexposées, ce qui leur permet d'amortir les secousses sur les taux core". De plus les investisseurs se sont surtout réfugiés sur le marché monétaire vu le niveau bas des taux sur l'obligataire.

    Dégradation du déficit américain

    La hausse des taux a été amplifiée ces dernières semaines par l'espoir d'un accord, même minime, entre la Chine et les Etats-Unis, et une stabilisation de l'économie. "Il y aura une récession mais pour le moment il n'y a pas d'indicateur de retournement imminent, il y a donc un repricing", explique Bernard Aybran pour qui cette hausse des taux peut se poursuivre tant que les indicateurs économiques continueront de s'améliorer et si les avancées entre la Chine et les Etats-Unis se concrétisent, notamment si les prochaines hausses de tarifs douaniers sont abandonnées.

    Axel Botte anticipe pour sa part une prochaine accalmie avec la reprise de ses achats de titres par la BCE : "Nous pensons que -0,3% sera difficile à casser pour le Bund. Nous anticipons plutôt une consolidation sur les actions qui entraînerait un retour sur le Bund et l'OAT pour lequel nous pourrions avoir un rendement de -10-15 pb d'ici la fin de l'année." A cela s'ajoutent des anticipations d'inflation certes en légère hausse ces dernières semaines mais toujours basses à 1,25% en zone euro.

    En revanche, le stratégiste d'Ostrum AM craint une nouvelle pentification des courbes en 2020 en raison de la dégradation du déficit américain, ce d'autant que les mesures prises par la Fed pour soutenir le marché du repo américain favorisent la partie courte de la courbe et laissent vulnérable la partie longue. "Ce stress supplémentaire pour le marché pourrait entraîner une nouvelle correction sur les taux longs américains puis les taux core euro", prévient Axel Botte.

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