vendredi 13 mars 2020

Clôture CAC du vendredi 13 mars 2020


CAC

Cours4 118.36Variation+1.83 %
+ Haut4 438.51+ Bas4 055.19
Ouverture4 234.37Clôture J-14 044.25
Capitaux traités6.8 MD

DJIA

Cours23 185.96Variation+9.36 %
+ Haut23 189.76+ Bas21 285.37
Ouverture21 973.82Clôture J-121 200.62
Capitaux traités813 200 979
Le CAC est resté à +- 150 points des limites des J points, peut-être une nouvelle manière de voir les choses en attendant que le COVID-19 passe et trépasse.
Très bon Week-End pour tous

1 commentaire:

  1. En moins d’un mois, tout a changé… Les banques européennes ont sombré en Bourse ces derniers jours, avec un indice Stoxx 600 en baisse de 27% depuis le 21 février. Une «triple peine» plane sur le secteur.
    Tout d’abord, la menace d'un dérapage du coût du risque (provisions pour créances douteuses) ne cesse de grossir, avec un impact direct sur les résultats et, par ricochet, sur les dividendes.

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    Goldman Sachs estime que les banques européennes vont, au cours des trois prochains exercices, voir leurs résultats nets (cumulés) amputés de 30 milliards d’euros par le seul effet du freinage conjoncturel lié au coronavirus. Cela représente 7% de leurs bénéfices sur la période.

    Aux mesures d’isolement sanitaire s’est ajouté le plongeon de l’or noir. Or, selon les calculs de Morgan Stanley, l’énergie représente 4,5% du portefeuille de crédit pour le Crédit Agricole, 2,3% à la Société Générale et 1,5% chez BNP Paribas.

    D'où les décrochages particulièrement violents des actions Crédit Agricole (-37% depuis le 21 février) et Société Générale (-38%), tandis que BNP Paribas s'est replié de 32%.

    Rappelons par ailleurs que la Banque verte considère l’Italie, dont l'économie est en pleine paralysie, comme son second marché domestique. Quant à Natixis, touché par les nouveaux déboires de H2O, son cours a sombré de 41% sur la période.

    Nom [code] Conseil
    BNP Paribas [BNP] Attendez. Une exposition importante à l’Italie via la filiale BNL
    Crédit Agricole [ACA] Conservez. L’exposition au pétrole pèse 96% des fonds propres tangibles.
    Natixis [KN] Vendez. De nouveaux doutes dans la gestion d’actifs.
    Société Générale [GLE] Conservez. Des craintes sur le coût de la dette subordonnées.
    La baisse des taux nuit à la marge
    Ensuite, les banques vont être exposées aux remèdes dispensés par les autorités monétaires de part et d’autre de l’Atlantique. La baisse des taux directeurs nuit à la marge d’intermédiation.

    Dans la boîte à outils de Christine Lagarde figuraient plusieurs mesures. Elle a d’ores et déjà décidé jeudi 12 mars, d’en utiliser plusieurs, pas forcément les plus simples ou les plus frappantes.

    En premier lieu, la solution de facilité de baisse des taux directeurs - et notamment de nouvelle réduction du taux de dépôt – qui était anticipée - sinon réclamée – par nombre d’investisseurs n’a pas été retenue.

    En revanche, d’autres leviers sont mis en oeuvre, à commencer par l’extension du «quantitative easing». 120 milliards supplémentaires pour 2020 s’ajouteront aux 20 milliards mensuels consacrés aux rachats d’emprunts d’État et d’entreprises. Soit une enveloppe en hausse de 50 % destinée à détendre les tensions sur l’obligataire.

    Ensuite, des mesures de refinancement ciblées (TLTRO) sont annoncées pour encouragées les banques à ne pas couper le robinet du crédit envers les PME et les ETI. Le tout à des conditions de taux inférieures au taux de dépôt.



    Enfin, le superviseur bancaire européen a dévoilé une sorte de moratoire sur les nouvelles règles prudentielles applicables aux banques, tant sur les ratios de solvabilité que de liquidité.

    Objectif ; détendre les craintes sur la capacité de distribution de dividende et surtout sur la nécessité d’augmenter le capital.

    Il reste que les établissements financiers sont actuellement contraints de se financer dans des conditions plus difficiles. Le coût des dettes hybrides et subordonnées, ces financements bancaires susceptibles de se transformer en capital en cas de crise, va monter.

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