| Cours Euronext Paris | 5 107.45 Pts |
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| Dernier échange | 10/04/17 18:05:01 |
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| Dernier échange | 10/04/17 17:44:52 |
| Volume | 0 |
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Journée classique avec quand même les 3 J points rouges touchés, clôture -8 points : attention donc a l'Open demain, l'USD semble repartir à la baisse, donc un recul plus profond que 5097.86 semble réalisable demain, à suivre...
Bonne soirée. merci à Jmoq, surfeuse pour leurs soutien au Blog, bon les autres, pourquoi vous restez caché et sans intervenir, même pour dire "bonjour" ou "merci" le club des participants reste trop restreint et si il ne s'élargit pas, attendez vous a une privatisation du Blog qui sera réservé aux participants habituels et à l'unique donateur. l'anniversaire des 3 ans du blog sera le déclencheur fin du mois....
Bonne soirée quand même à tous.
ANN HARBOR, Etats-Unis (Agefi-Dow Jones)--La présidente de la Réserve fédérale (Fed), Janet Yellen, a estimé dans la nuit de lundi à mardi que l'ère de la politique monétaire ultra-accommodante touchait à sa fin.
RépondreSupprimerLors d'une discussion publique à l'Université du Michigan, elle a ajouté que la Fed axait de moins en moins ses efforts sur la relance d'une économie meurtrie par la récession, et de plus en plus sur la protection des gains de ces dernières années. Cela fera évoluer la posture monétaire de la banque centrale américaine, a-t-elle poursuivi, soulignant que les responsables de la Fed prévoyaient, sauf dégradation de l'économie, de continuer de relever les taux directeurs.
"Alors que, par le passé, nous appuyions sur l'accélérateur pour tenter de donner un maximum d'élan à l'économie, [nous] laissons désormais cette dernière trouver son rythme de croisière et une certaine stabilité", a-t-elle déclaré. "Nous cherchons toujours à la faire avancer, mais pas autant que lorsque nous écrasions l'accélérateur", a-t-elle ajouté, précisant que cela signifiait que les taux d'intérêt à court terme de la Fed continueraient de se rapprocher de leur moyenne de long terme.
En mars, la banque centrale a relevé ses taux directeurs, qui se situent désormais dans une fourchette de 0,75% à 1%. S'il ne s'agit que du troisième relèvement depuis la crise financière, l'institution en prévoit deux de plus cette année, puis trois en 2018. La Fed envisage également de réduire son portefeuille de liquidités et de valeurs mobilières acquises au cours de ses différents programmes d'achats d'actifs, dont le but était de réduire les coûts d'emprunt à long terme au lendemain de la crise financière. La valeur de ce portefeuille est estimée à 4.500 milliards de dollars.
L'emploi et l'inflation proches des objectifs
Par ailleurs, Janet Yellen a estimé que la Fed "réussissait relativement bien" à atteindre ses objectifs, à savoir le plein emploi et une inflation faible et stable. En février, l'inflation est ressortie à 2,1% en glissement annuel, alors qu'elle n'avait plus dépassé l'objectif de 2% de la Fed depuis près de cinq ans. De son côté, le taux de chômage est tombé à 4,5%, un chiffre inférieur à ce que la banque centrale considère comme une moyenne durable à long terme.
De manière plus générale, Janet Yellen a estimé que l'économie affichait une croissance "modérée".
Les dirigeants de la Fed pensent que les taux d'intérêt ne renoueront avec leur niveau pérenne à long terme qu'en 2019 et que, même à ce moment-là, les taux des fonds fédéraux ne se situeront qu'autour de 3%, un niveau inférieur aux normes historiques en raison des évolutions structurelles de l'économie américaine.
Cette situation a conduit certains économistes et dirigeants à envisager de laisser l'inflation dépasser l'objectif de 2%, afin de permettre à la Fed de relever davantage ses taux lorsque l'économie se porte bien et de les abaisser en cas de récession. John Williams, président de la Fed San Francisco, a proposé d'étudier un relèvement de la cible d'inflation.
Lundi, Janet Yellen a laissé entendre qu'elle était plutôt favorable à un maintien de l'objectif à 2%, en grande partie car c'est ce que le marché et les consommateurs attendent.
"Dans les faits, la population table sur une inflation d'environ 2%, a-t-elle déclaré. Et notre travail, c'est de nous assurer que les anticipations d'inflation et l'inflation restent solidement ancrées".
-David Harrison, The Wall Street Journal